YVONNE

Yvonne

D'après WITOLD GOMBROWICZ
Traduction K. Jelenski & G. Serreau
Par le THÉÂTRE BRÛLER DÉTRUIRE
Mise en scène
Chloé Bourhis
Clément Le Roux
Avec
Mélissandre Archimbaud
Quentin Carpentier
Matthieu Gabanelle
Léa Levy
Clément Le Roux
Johann Poels
Création lumière
Thomas Ozeray
Production
Théâtre Brûler Détruire
Avec le soutien de la Fabrique des Arts de Carcassonne Agglo.
« Une inventivité foisonnante, j’aime la noirceur lumineuse avec laquelle ils éclairent cette pièce, elle est monstrueuse et résonne très fort aujourd’hui. »
Lionel Lingelser, Munstrum Théâtre

Elle ne parle pas, elle ne dit rien. Mais ne rien dire, ne serait-ce pas sournoisement tout insinuer ? Insupportable. Brûler détruire la mollichonne.

Yvonne est laide, empotée, timide, peureuse et ennuyeuse. Et c’est par rébellion contre les lois de la nature qui recommandent aux jeunes gens de n’aimer que les filles séduisantes que le fils du Roi la prend pour fiancée. Par crainte du scandale la famille accepte les fiançailles. Mais la venue d’Yvonne à la cour devient rapidement encombrante. Sa seule présence suffit à faire tomber les masques et révèle peu à peu les monstres endormis en chacun.

A travers la force comique et destructrice du texte de W. Gombrowicz, le Théâtre Brûler Détruire accouche d’un spectacle radical et furieusement joyeux à l'esthétique puissante et ambitieuse. Un spectacle physique grave et brûlant comme une danse passionnelle entre tragédie et burlesque, sauvagerie et tendresse. Un spectacle de troupe débordant de vie, débordant du plateau. C’est l’expérience d’un théâtre cruel et drolatique, une comédie humaine ou irrévérence devient langage visuel. Car si le théâtre est incohérent, idiot, incompréhensible et violent c’est qu’il est le reflet du monde. N'est ce pas ? Il n’y aurait entre la scène et la salle que la distance d’un objet à son image. Très proche. Vous êtes très proche.

Revue de presse
« Avec une lucidité terrible et jubilatoire, Chloé Bourhis et Clément Le Roux nous entraînent dans un théâtre physique. Le ton burlesque choisi souligne toute la cruauté de ce texte sublime, qui gratte et qui dérange. L’inventivité de leur travail et l’énergie qui en résulte les inscrivent dans la lignée des jaillissements du Munstrum théâtre de Louis Arene et Lionel Lingelser. »
➔ L'oeil d'Olivier
« Brûler Détruire va à l’os de la pièce de Witold Gombrowicz. Un très beau travail de troupe, une extravagance maîtrisée, un ressenti physiologique, animal, qui laisse toute sa place à la réflexion. »
➔ je n'ai qu'une vie
« Une mise en scène physiologique, animale. Le travail d’une jeune troupe dont on a intérêt à suivre les membres. »
➔ le rendez-vous theatre
« C’est trash, certes, mais là où l’on s’inquiète de la tournure des événements, la compagnie Brûler Détruire sait entretenir un dialogue permanent avec le public, histoire de ne pas nous laisser sur le bas côté de cette funeste orgie. »
➔ SCèneweb
« Une adaptation atypique et dérangeante, Yvonne est un réel plaisir pour les sens. On ressort de cette pièce ébranlés et pleins de questions. »
➔ la théâtreuse
« Incroyable ! Mais on était peut-être pas obligé de voir les fesses de la Reine. »
➔ pause theatre
« Le Théâtre Brûler Détruire signe une prestation forte, drôle et réflexive autour de la persécution, du harcèlement et de la dictature de la beauté. »
➔ la depeche